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Comment Monter un Tandem

Il y a beaucoup de méthodes pour monter un tandem. Si vous n'avez jamais monté sur un tandem, ci-dessous nous décrivons une méthode que vous pourriez considérer. Le guide pas à pas peut vous donner confiance pour l'utilisation d'un tandem.

L'utilisateur situé à l'avant (capitaine ou pilote) doit enjamber le tandem en l'abaissant à l'opposé du corps pour enjamber le tube supérieur. Une fois en position, éloignez les pieds suffisamment des pédales pour dégager vos jambes. Maintenez le tandem bien droit et serrez les freins pour stabiliser le tandem. Le pilot regarde vers l'avant.

Le tandémiste a l’arrière (aussi appelé co-pilote, ou stoker en anglais) place son pied sur la pédale gauche en position basse (6 heures). Prévenez le pilot que vous allez monter. Passez ensuite votre autre jambe par-dessus la selle et placez votre pied droit sur la pédale droite.

Ensuite, le passage ramène les pédales en arrière pour que la pédale droite du pilot se trouve juste après le point mort haut en position 12 heures, prêt pour la poussée de départ. Ce n'est peut-être pas la position de départ normale pour le pilot, par exemple si l'inclinaison de la route est dans le mauvais sens ou si vous devez circuler de l'autre côté. Dans ce cas, ramenez les pédales en arrière à nouveau pour placer la pédale gauche du pilot sur sa position favorite. Le pilot sait alors que son co-pilot est prêt à partir. Le co-pilot peut laisser ses pieds sur les pédales à tout moment jusqu'au moment de descendre, par exemple pour un co-pilot enfant. Le co-pilot regarde derrière pour vérifier l'état de la circulation et signaler que le départ est possible.

Le pilot doit alors effectuer un certain nombre de choses. Placer son pied sur la pédale en maintenant le tandem en position verticale. Avec un vélo, il est normal d'incliner la machine. Avec un tandem, il est essentiel de le conserver bien droit pour démarrer.

Pour faciliter cette manœuvre, le pilot peut placer sa cuisse sur le tube supérieur en inclinant légèrement le corps vers la gauche ou vers la droite selon le pied de départ ! (Ou faire reposer la pointe de la selle contre le haut de cuisse de la jambe qui se trouve sur la pédale – pour les tandems à faible hauteur d'enjambement).

Après un compte à rebours 1 2 3, le pilot, signalant "en avant !" ou autre signal de son choix, appuie sur la pédale et monte sur la selle, le co-pilot appuie fortement sur ses pédales pour aider le démarrage du tandem et prendre de l'élan, en tenant le guidon de façon décontractée, le tandem démarre doucement avec ses deux utilisateurs.

Continuez à pédaler pour faire avancer le tandem en ligne droite. S'il ondule de gauche à droite, c'est généralement que les deux utilisateurs serrent le guidon trop fort. Détendez-vous ! Si le pilot a tendance à tourner, essayez de le tenir par la taille pour les quelques démarrages suivants quand il est en selle.

Pour s'arrêter en toute sécurité, le pilot, s'il a démarré du pied droit, passe en roue libre pour s'arrêter de façon maîtrisée, pied droit en bas de sa course. C'est à ce moment qu'il faut changer de vitesse en prévision du redémarrage. A la fin du freinage et au moment de l'arrêt, le pied gauche quitte la pédale pour se poser sur le sol. Le tandem est alors arrêté et le co-pilot doit ramener la pédale en position de départ !

En cas d'arrêt à un carrefour, le co-pilot reste en position, prêt pour la dernière étape du démarrage. En cas d'arrêt pour descente, le pilot doit enlever ses pieds des pédales et maintenir le tandem comme au départ. Le passage peut alors tourner la pédale en position dans laquelle il est monté et en conservant le pied sur la pédale, passer la jambe au-dessus de la selle pour descendre.

Cette méthode de montée et descente, de démarrage et d'arrêt nécessite un peu d'habitude, mais elle est considérée comme la façon la plus sûre d'utiliser un tandem.

Vous pouvez trouver une autre méthode, ou développez vos propres. Les buts importants sont de s'amuser, et de soyez saufs.

D'autres détails à prendre en compte pour l'utilisation en tandem :

Pour les changements de vitesses, il faut savoir si le dérailleur arrière peut changer de vitesses quand un effort est applique aux pédales, ça n’est pas le cas pour le dérailleur avant. Donc la communication entre les utilisateurs est importante pour les trois plateaux. Dites "Plateau" ou autre signal de votre choix pour relâcher le pédalage !

Ne changez pas de plateau trop tard, car vous risquez les ennuis, chutes ou torsions de chaîne ! Vérifiez sur votre compteur la vitesse à laquelle vous pouvez pédaler de façon confortable sur le plus petit plateau et le plus petit pignon accessible. C'est sans doute 15 à 20 km/h. Le pilot sait maintenant à quelle vitesse il peut aller sur le plus petit plateau, pour trouver le plateau approprié en préparation de la montée, puis changer de vitesse par le dérailleur arrière sous charge.

Le freinage sur un tandem est très différent d'un vélo. Le frein avant est à préférer, car il ne fera jamais basculer le tandem (sauf si le tandem est légèrement charge à l'arrière). La roue arrière ne se bloquera pas non plus, sauf en cas d’utilisation de freins a disque. Si le tandem est équipé d'un troisième frein (aussi appelé ralentisseur), celui-ci doit être utilisé en haut des longues descentes et non au beau milieu quand le pilot s'aperçoit qu'il faut freiner d’avantage. Il s'utilise en particulier sur les longues descentes pour éviter l'échauffement des jantes.

La pression des pneus doit généralement plus élevée que dans le cas d’un vélo. Les pneus doivent supporter le poids de deux personnes, et le tandem, et une pression élevée évitera le pincement du chambre a l’air, le pneus, et la jante. En plus la pression plus élevée peut donner au pneu l'assise nécessaire pour l'empêcher de glisser sur la jante sous freinages qui peuvent être plus sévères sur un tandem. La pression peut monter à 7 bars pour les roues de 26" et à 8,4 bars pour les roues de 700c – n'oubliez pas que les chambres à air sont poreuses - faites donc l'appoint souvent.

Le pilot n'a pas à regarder derrière ni à signaler les évolutions du tandem, car ces actions pourraient conduire à une perte de contrôle. Sauf si le co-pilot est très jeune ou a un handicap visuel, ce sont ses attributions. De même pour la lecture des cartes s'il en est capable.

Les demi-tours. A moins que le pilot ne soit apte à se frotter le ventre en même temps qu'il se gratte la tête, il est préférable de répartir les tâches sur ces manœuvres ! Si vous venez de manquer le tournant, mettez-vous d'accord pour un demi-tour. Sinon, vous risquez la chute. Si le demi-tour est possible sur une route suffisamment large, le pilot doit tourner le guidon et balancer le vélo alors que le co-pilot pédale. Ceci permettra d'éviter le trottoir ou le bas-côté.